Massif Celtrad

7ième édition 25 au 28 Juin 2003

7^ème FESTIVAL MASSIF CELTRAD

Vic-le-Comte (63) – 25 au 28 juin 2003

Infoline : 04 73 69 19 76 / Réservations : 04 73 69 05 66

www.multimania.com/massifceltrad

our la septième année consécutive, le bourg de Vic-le-Comte résonnera aux sons des musiques traditionnelles de tous horizons.

L’esprit qui règne tout au long de ce festival, désormais fréquenté par un public venu de toute la France , est avant tout celui de la fête, de la convivialité, de la rencontre et de la découverte de nouveaux artistes. Les rues du bourg seront investies comme les années précédentes par de nombreux spectacles, et la grande scène, dominant un cadre naturel particulièrement agréable, sera envahie par des groupes de musique rock, world, trad et bien sûr celtiques…

Au programme de cette édition, musiques de l’est (KRACHNO HORO), percussions, rock celtique (BATES MOTEL, FFR,), musique bretonne (ARZ NEVEZ, Bretagne), sans oublier les amateurs de danse avec ROZAROUN (fest noz) et RIBOULDINGUE (bal folk)… Aux côtés des nombreuses découvertes musicales, deux têtes d’affiche seront invitées cette année : MES SOULIERS SONT ROUGE, qui présenteront leur nouvel album aux influences québécoises ; et le chanteur breton GILLES SERVAT. Et, pour la première année, quatre groupes participeront à un festival « off » dans les rues du bourg.

Une douzaine d’artistes, des stands d’artisans, des spectacles de rue, pour une manifestation éclectique et chaleureuse.

issez les voiles » avec la compagnie Môm Song…Le capitaine crochet accompagné de son fidèle mousse Tsé-Tsé voguent à travers les mers à la découverte d’étranges instruments. Larguons les amarres ! Pour tous, petits et grands, l’aventure commence…

RZ NEVEZ propose une passerelle entre la musique classique et les musiques traditionnelles celtiques. Formé autour du guitariste lorientais Yves Ribis (qui accompagne Stivell de 1986 à 1992, et forme ensuite le groupe GLAZ), a déjà à son actif 6 créations et 2 prix (dont celui du disque produit en Bretagne en 2000). Ce quintet de cordes (2 violons, 1 violoncelle, 1 alto et 1 guitare), évolue de façon très originale dans un monde musical jusqu’alors inexploré. Entre la Bretagne (plinn) l’Irlande (jig, reel), et l’ouverture vers des sonorités classiques, ces jeunes musiciens ont su trouver un juste équilibre, à la fois entraînant et magique.

es BATES MOTEL sont de nouveau parmi nous. Invités lors de la seconde édition du Massif Celtrad, ces quatre anglais savent manier les guitares électriques comme le violon. Grande pointure du rock celtique, Nimbo (batterie), Paul (violon), Harvey (basse) et Andy (guitare) forment un combo homogène, et exportent leur énergie à travers l’Europe (Glastonbury festival, Lausanne, Vieilles Charrues…). Leur dernière prestation au Festival de Lorient, devant plusieurs milliers de personnes, a été un succès impressionnant. Rock, punk et tradition sont toujours au rendez-vous, et le public auvergnat sera impatient de les accueillir à nouveau.

es cinq normands de MES SOULIERS SONT ROUGES sont eux aussi réinvités avec grand plaisir au festival. Depuis leur passage en 2000, ils n’ont cessés de diffuser leur musique et leur dynamisme sur les scènes françaises, et leur album live a connu un succès plus que mérité. Alliant chanson française, musique irlandaise et musique traditionnelle québécoise, le groupe vient de sortir son nouvel album, « cinq », et a entamé en début d’année une grande tournée. De la BOTTINE SOURIANTE , groupe québécois légendaire et principale influence de MSSR, ils ont gardé l’énergie communicative et l’humour des textes, tout dégageant des compositions originales. Pour vous faire reprendre en cœur «  La Turlutte  » et vous faire « Taper la galoche », ces cinq bêtes de scène sont prêts à utiliser tous les moyens en leur pouvoir : guitare, tin et low whistle, accordéons, mandoline, contrebasse, pieds et mains… Nous solidifions les planches de notre scène et sommes prêts à les recevoir pour une grande fête…

ien que jouant depuis plus de 7 ans déjà un répertoire à danser très traditionnel, issu des différents terroirs bretons,  les musiciens de ROZAROUN aiment métisser leurs morceaux. On y trouve aussi bien des influences médiévales, quelques sonorités orientales, ou encore indiennes… Pour réaliser cette couleur musicale, qui n’effraiera en aucun cas les aficionados des fest noz, la cornemuse Gasconne côtoie la veuze, le derbouka ou la clarinette diatonique. Cette richesse en fait un groupe novateur, et leur grande expérience des concerts et fest noz à travers la Bretagne permettra aux cinq musiciens d’entraîner les fidèles dans de grandes gavottes et An Dro…jusqu’au bout de la nuit, comme le veut la tradition du festival.

eune groupe de Belfort, FFR offre un panel de compositions entre le rock celtique, la musique irlandaise et les sonorités espagnoles, parfois proche des Celtas Cortos. Cette Famille Follement Remontée a déjà fait danser de nombreuses personnes à travers la France , où ils ont côtoyé RED CARDELL, MERZHIN, EV, CELTAS CORTOS (on dit qu’ils en seraient les fils cachés…) ou les SILENCERS… Mélangez une bonne dose d’énergie, une pointe de rock, un soupçon de cornemuse, agitez le tout, servez très frais accompagné d’une Guinness (à boire avec modération, contrairement à la musique de FFR). Certainement une excellente découverte pour le public auvergnat…

ouvelle venue au MASSIF CELTRAD, la musique de l’est fait son apparition avec KRACHNO HORO. Issu de la rencontre entre  BOUKOVO (2 albums, de multiples concerts à travers l’Europe…), et de l’accordéoniste bulgare Néno Koytchev, la nouvelle reformation de ce groupe est toute récente (printemps 2002).  Neno est l’un des plus célèbres musiciens des Pays de l’est, et KRACHNO HORO était à l’origine un orchestre de noces, né à Gabrovo, et  exclusivement composé de musiciens bulgares. L’arrivée de François Carpita (guitare), Nicola Marinoni (batterie), et Christine Villiard (basse) donne une couleur particulière à la musique du groupe, où le caractère festif du répertoire des balkans rencontre la créativité latine. A l’heure où la multi-culturalité est à l’ordre du jour, le groupe répète en 4 langues (bulgare, français, italien et anglais…), et se joue des frontières en exploitant sans retenue la richesse due aux expériences de chacun. Après quelques passages remarqués (Chaînon manquant), le groupe à l’avenir tout tracé profitera de son passage en Auvergne pour enflammer l’ambiance du festival. A découvrir avant tout le monde…

ertainement l’une des grosses surprises de cette édition pour le public auvergnat, LES BREUVACHONS poussent les guitares d’un cran, tout en y ajoutant un coup de vielle. Après s’être rencontrés au cours d’un bœuf dans un bistrot de Châteauroux, ces énergumènes se veulent les « créateurs du rock acoustique traditionnel berrichon ». Un premier album est enregistré en 2001, sobrement intitulé « C’est parti…on y va ! », et le groupe effectue de nombreux concerts partout en France, en ouverture d’Higelin, Marousse ou encore Sinsemilia. Les textes sont mordants, loufoques et plein d’humour, et les musiques passent d’un « rock traditionnel » à une musique irlandaise sans laisser le temps de souffler. Difficile à décrire, l’ambiance explosive créée à chaque concert devrait une fois de plus se confirmer.

près le passage d’Alan Stivell, Tri Yann ou Yann Fanch Kemener,  GILLES SERVAT restait l’un des derniers grands ambassadeurs de la Bretagne à n’être pas encore venu au festival. Ce sera chose faite cette année, puisqu’il sera la tête d’affiche de la soirée du samedi.  Chanteur à la carrière scénique et discographique très riche (18 albums), habitué des grands rassemblements celtiques (Lorient, St Patrick au stade de France, Bretagne à Bercy, l’Héritage des Celtes aux côtés de Dan Ar Braz…), Gilles Servat est la figure de proue du mouvement breton, qu’il représente depuis 1970.  Au fil des albums, il n’a cessé de chanter la Bretagne , la mer, et la fraternité. Si l’on connaît surtout de lui l’incontournable « Blanche Hermine », ce poète - chanteur n’en est pas moins un grand artiste de scène, maniant avec aisance un répertoire riche, émouvant et engagé… Incontestablement un moment fort du festival 2003.

our terminer en dansant, RIBOULDINGUE investira la scène en fin de soirée. « Un coup de manivelle et le manège s’ébranle. La foule virevolte, emportée par un air familier, l’écho d’un temps oublié… ». Rencontre de musiciens d’horizons différents (trad, jazz, rock…), RIBOULDINGUE est devenu l’une des valeurs sûres de la musique du Centre France. Les sept instrumentistes mènent le bal comme des virtuoses, et savent redynamiser le répertoire traditionnel du Massif Central. Vielle, cornemuse, accordéon, contrebasse s’enflamment pour faire naître des compositions originales, rythmées, entraînantes… Tout est mis en place pour le bonheur des danseurs, tout comme les amateurs de musique vivante.

our la première année, de jeunes groupes participeront au festival « off », en centre bourg. Outre KRACHNO HORO, que le public retrouvera sur la grande scène dans la soirée, deux autres groupes animeront les rues de Vic-le-Comte :

SCIENCES PEAUX, formés il y a un an dans la région clermontoise, ces cinq musiciens proposent un répertoire de percussions, et maîtrisent avec aisance les rythmes traditionnels d’Afrique de l’Ouest.

TOUCOUMKARI est un collectif créé pour l’occasion par des musiciens de Clermont-Ferrand et Montluçon. Avec eux, le public partira à la recherche d’un folklore mondial et imaginaire : de la bourrée d’Auvergne au chant révolutionnaire italien en passant par le reel d’Irlande… darbouka, tambourin, flûte, violon, clarinette, vielle…C’est encore loin, TOUCOUMKARI ?

MOTIS vient du jura, où il écume scènes et festivals depuis bientôt 3 ans. Ces deux troubadours modernes jouent un répertoire de composition, évoluant entre la musique médiévale, le folk, le rock… MOTIS propose un son original, mariant la guitare, le bouzouki, la cornemuse, la batterie et une palette de percussions. Quand le moyen âge rencontre la world musique, le résultat est surprenant…