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Abalip Abalip, de son vrai nom Philippe Abalain est musicien multiinstrumentiste (bouzouki, mandoline italienne, djembé, darbouka…). Initié très jeune à la musique, il a développé son répertoire d’une manière très personnelle, s’inspirant de ses voyages, à travers le monde, pour s’enrichir d’un nouvel instrument, d’autres sonorités et techniques de jeu. Fort de son bagage musical, Abalip s’est imprégné du premier revival breton des années soixante-dix, pour produire une musique pop, empruntant au rock ‘n roll, au classique et au folk naissant. Abalip marie également ses différentes influences, maghrébines, celtiques, italiennes, andalouses, tant par ses instruments, que par son jeu. Abalip, a également collaboré à la fondation du groupe Storlok, dès les années 70. S’inscrivant dans la mouvance bretonne de l’époque, celle d’Alan Stivell et de Gilles Servat, son premier album présente une série de gwerzioù en langue bretonne. C’est ensuite aux côtés de Diwall, qu’il a co-fondé, que Philippe Abalain fait son retour sur la scène des festoù-noz. Diwall, mélangeant les sons traditionnels de différentes cultures pour produire une musique à danser ouverte sur le monde, permet à Abalip de témoigner de son héritage et de son savoir faire musical. Ensembles, ils réalisent un disque, avant qu’Abalip ne rejoigne une autre formation de fest-noz, An Daou zo Tri. Avec An Daou zo Tri, Philippe Abalain revient également aux sources de son terroir, le Bas-Léon. Accompagné sur le premier disque, Danvez, par Loig Troel (accordéon diatonique), Herri Loquet (percussions) et la participation de Eric Liorzou (guitare, mandole), il met en musique ses propres textes, sur des airs de musique à danser. Avec C’hwezh an Haouarn, la formation de Philippe Abalain évolue : si Loig Troel reste présent à l’accordéon, il est rejoint par Daniel Bodénan (guitarre basse) et David Russaouen (batterie). On retrouve également Abalip aux côtés de Soig
Sibéril (guitare) dans un duo de corde et voix.
Sources :
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