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Ar Re Yaouank
L’année
suivante, leur rencontre avec le couple de sonneurs formé par Gaël Nicol
(bombarde, biniou) et David Pasquet (bombarde) marque le véritable point
de départ de ce qui deviendra la première formation de fest-noz. En
1990, Ar re Yaouank s’adjoint le bassiste de métal, Stéphane De
Vito (guitare basse). Le groupe bénéficie de l’apport des influences de
chaque membres et introduit dans son jeu de nouvelles sonorités, héritières
de différents mouvements musicaux (les Pogues, Pink Floyd, le métal,
la musique classique). Deux
ans plus tard, Ar Re Yaouank auto-produit son premier album Fest-Noz
Still Alive, enregistré en public à Maël Carhaix et distribué dans les
festoù-noz. Ar Re Yaouank produit une musique des montagnes, plinns,
gavottes… Le secret de la formation réside dans l’énergie qu’elle dégage
de ces danses, et dans un anti-conformisme intelligent de leurs compositions et
de leurs reprises. En
1994, Ar Re Yaouank enregistre son deuxième album. La formation déjà célèbre,
attire de plus en plus de spectateurs. Breizh Positive, produit par Jean-Didier
Gaudry et Patrice Marzhin, permets aux jeunes musiciens d’accéder
à de grandes scènes. Leur popularité est désormais exponentielle. Les
festoù-noz et les tournées de concerts s'enchaînent: la Grande Halle de la
Villette (Paris), l'Elysée Montmartre (Paris) qu'ils font deux fois
à guichets fermés, les Transmusicales (Rennes), les Francofolies
de La Rochelle ainsi que de nombreux festivals à travers la France. Après
deux ans de tournées, Ar re Yaouank produit son troisième disque, Ravine
(1996), qui devient un succès spectaculaire avec plus de 60.000 copies vendues,
plaçant le groupe en tête des ventes de musique à danser. En
1998, les cinq musiciens d’Ar Re Yaouank décident de mettre un terme
à la formation. Ar re Yaouank restera pour longtemps l’une des plus
grandes formations bretonnes, et surtout l’une des premières à avoir amené
aux festoù-noz, de puissants éclairages, une sonorisation importante. Les
musiciens ont décidé de poursuivre seuls leur chemin. Fred Guichen et Jean-Charles
Guichen ont, tous deux, entamé une carrière en solo. Sources :
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