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Musique Bretonne et Musique Celtique de Bretagne. Les artistes Bretons des musiques celtes, celtiques, bretonnes. Denez Prigent, Alan Stivell, Dan Ar Braz, Tri Yann, Soldat Louis, Kemener, Marchand, Guichen, Gilles Servat, gwendal, rasta bigoud, bagad lann bihoue, bagad kemper, cecile corbel, wig a wag, dom duff, carre manchot, musique bretonne, musique celtique, musique en bretagne, musique de bretagne, gwerz, gargouilles, kern, pevar den, jacques pellen, annie ebrel, marthe vassallo, red cardell. Decouvrez l'armorique, l'univers musicale breton grace a celtic'sons et jeremie Pierre JOUAN.
La Musique Bretonne
La Musique Bretonne sous l'ancien régime
Les musiques celtiques de Bretagne
La monarchie bretonne, du Duché de Bretagne
joua également un rôle important dans l’élaboration de la musique bretonne.
Les chants épiques resurgirent. Avec le nouveau millénaire,
ce fut l’heure de la matière bretonne : le roman de
la Table Ronde , Tristan et Iseult. Les musiciens
bretons parcouraient le monde européen.
Avec le duc Jean IV, l’art en général et la musique
en particulier prirent une dimension politique. Avec ce Duc, très fortement
anglophile, ce fut le retour, par le même chemin que les premiers colons gallois,
de la pensée des îles britanniques. La réforme de l’État donna
une place de barde, aux musiciens qui glorifièrent
la « bretonnitude » du peuple, forme de nationalisme, populaire
(et précoce) qui devait éviter un rattachement, soit à la France
, soit à la Grande Bretagne. Mais son règne fut bref.
Si la Bretagne sut préserver longtemps ses croyances, et fut
d’ailleurs évangélisée par la mer avec l’arrivée des colons gallois et non par
la terre, en 1532, elle fut rattachée à la couronne de France.
Elle conserva jusqu’à la Révolution de 1789 son Parlement et sa monnaie propre.
L’enrôlement des bretons dans l’armée laissa beaucoup de traces, notamment dans
les chansons bretonnes, où l’on parlait de Napoléon,
de la Turquie et d’endroits que l’on ne connaissait pas et
où l’on était entraîné.
C’est à partir de 1789 que la culture et la langue bretonnes commencèrent
à décliner et à refluer progressivement vers l’Ouest. Paradoxalement, c'est
au siècle suivant, plus exactement à la chute de Napoléon Bonaparte,
que, devant l'avènement de l'ère industrielle, qui modifiait
en profondeur la société, émergea un courant intellectuel d'opposition qui permit
le romantisme. Initié par Théodore Hersart de La Villemarqué
et son Barzaz Breiz, de nombreux collecteurs
publièrent leurs ouvrages de collectages,
parcourant la Bretagne à la recherche de la perle rare, de
la gwerz (complainte)
celtique par excellence, non corrompue par le temps. Ce faisant,
ils répertoriaient un patrimoine qui, doucement, disparaissait,
emportant avec lui une part de la mémoire collective humaine.
Ce renouveau celtique, l'un des rares depuis le Moyen-Âge,
à permettre à la Bretagne d'exporter sa culture, débuta en
1839 (première publication du Barzaz Breiz de Théodore
Hersart de La Villemarqué ) pour se terminer au début du XX° siècle,
avec Maurice Duhamel.
Jeremie Pierre JOUAN
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